Συγγραφείς: A. Yotopoulos-Marangopoulos, Ph. Pazartzis
Adoptée a l’unanimité par l’Assemblée générale des Nations Unies le 9 décembre 1948, la Convention sur la prévention et la répression du crime de génocide se place parmi les premiers instruments de l’après-guerre destines a défendre et a promouvoir les droits de l homme, tout en présentant des caractéristiques singulières. Il s agissait, en effet, de consacrer sur un plan juridique la notion dont la paternité revient a Raphaël Lemkin, matérialisant ainsi la réponse de la communauté internationale a l horreur suscite par l ampleur des atrocités commises au cours de la Deuxième Guerre mondiale.
D’emblée, la Convention qualifie le génocide de «crime du droit des gens», contient une définition qui, malgré ses faiblesses, garde toute sa vitalité ayant été par la suite reprise telle qu elle dans d autres instruments, et instaure des moyens aux fins de sa répression et sa prévention.
Le soixantième anniversaire de l adoption de la Convention sur le génocide a fourni une occasion de réfléchir de nouveau sur l’évolution du droit au cours de cette période et de se pencher sur les divers aspects et questions qui continuent de préoccuper la communauté internationale autour du «crime des crimes». A cette occasion, la Branche hellénique de l International Law Association et la Fondation Marangopoulos pour les droits de l homme ont coorganisé un colloque international a Athènes, les 12 et 13 novembre 2008, ayant pour but de revoir les dispositions de la Convention a la lumière des développements récents. Les actes de la conférence, qui sont publies dans le présent volume en français ou en anglais selon le cas, fournissent un aperçu des principaux problèmes actuels en matière de génocide.